Une pièce de Kressman Taylor.
Mise en scène par Maurice Bénichou et Jean-Christophe Barbot.
Avec
Frédéric Andrau et Renaud Le Bas
Traduction : Michèle Lévy-Bram
Lumières : Ivan Mathis / Jean-Louis Floro
1932 : Martin Schulze, un Allemand et Max Eisenstein, un Juif américain, sont marchands de tableaux en Californie. Ils sont unis par des liens plus qu’affectueux : fraternels. Le premier décide de rentrer en Allemagne. C’est leur correspondance fictive, entre 1932 et 1934, qui constitue ce petit livre, inédit en France, écrit par une Américaine en 1938 et salué à l’époque, aux Etats-Unis, comme un chef d’œuvre.
Incisif, court et au dénouement saisissant, ce livre capte l’Histoire avec justesse. C’est un instantané, une photographie prise sur le vif qui décrit sans complaisance, ni didactisme forcené, une tragédie intime et collective, celle de l’Allemagne nazie.
Ni bourreau ni victime : le parti pris de la mise en scène nous plonge au cœur de l’histoire d’une amitié mise à l’épreuve de la « grande Histoire ». L’ambition n’est pas seulement de faire vibrer une mémoire. Le spectacle interpelle chacun d’entre nous aujourd’hui sur la nature des liens, complexes et troublants, qui se tissent inéluctablement entre destinée singulière et Histoire commune.
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