DE : RICHARD GREENBERG,
MISE EN SCÈNE : ISABELLE STARKIER
AVEC :
FRÉDÉRIC ANDRAU, FRANCINE BERGÉ, ANNE LE GUERNEC et JEAN-JACQUES VANIER
TRADUCTION : FRANCINE BERGÉ, FRANCK PELABON ET ERIC SANNIEZ
LUMIÈRES : JULIA GRAND
DÉCOR : GOURY
COSTUMES : MINE VERGÈS
Une pièce du dramaturge américain Richard Greenberg en forme d’enquête familiale délirante et jubilatoire, remplie de névroses et d’humour.
Souvent dans les mises en scène d’ Isabelle Starkier, un humour affûté transfigure le réel et se rit du désespoir, mettant à distance les blessures nées de conflits individuels ou de l’Histoire, laissant volontiers émerger une touche onirique ou fantastique. Ce texte grinçant, que lui a confié Francine Bergé, est signé de la plume hilarante et corrosive du dramaturge américain Richard Greenberg, régulièrement primé outre-Atlantique mais méconnu en France.
La pièce met en scène une famille juive new-yorkaise apparemment normale : le père, la mère qui n’en finit pas de mourir, des jumeaux adultes, et l’amant de la mère, qui semble lié à l’Affaire Rosenberg, du nom de ce couple arrêté pour espionnage au profit de l’ex-Union soviétique et exécuté en 1953.
Mais ici le vrai et le faux perdent toute cohérence, les temporalités et les lieux se brouillent, dans une étrangeté qui s’est départie de tout réalisme pour ouvrir la brèche à de folles névroses.
Grotesque, décalé et décapant, le jeu règne en maître, servi par Francine Bergé, Anne Le Guernec, Frédéric Andrau et Jean-Jacques Vanier.
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